Histoire

Histoire

Le monument du sénateur Pochon

Joseph Pochon fut un homme politique très influent du XIXème siècle. Né le 6 janvier 1840 à Marboz, de parents cultivateurs au hameau de Peyssoles.
Il fut Maire de Marboz, Conseiller général du canton de Coligny, Président du Conseil général de l’Ain puis Sénateur.
Il décède le 13 septembre 1908, à Marboz et dès 1909, un projet d’élever un monument en son hommage est émis.
Il est donc construit devant la mairie sur décision du conseil municipal de mai 1911 et inauguré le 14 avril 1912.
Le buste en bronze enlevé par les allemands en décembre 1941, pendant l’occupation, et fondu sous le régime de Vichy n’est toujours pas remplacé. Il est remplacé par une vasque de fleurs, reste la partie en pierre.

https://www.senat.fr/senateur-3eme-republique/pochon_joseph0015r3.html

 

Voir l'image en grand
Voir l'image en grand
Le monument:

L’ensemble du monument comporte un grand panneau enrichi d’une guirlande de laurier qui tombe d’un cartouche central, reliant la plaque au socle qui la surmonte et reçoit le buste en bronze. A gauche sont disposés les attributs du législateur. A droite, un adolescent qui tient les insignes de sénateur, élève vers le buste les fleurs du souvenir. L’artiste a donné à cet enfant les traits du petit-fils unique de M. Pochon décédé à l’âge de 8 ans.

Cette oeuvre a été dessinée par M. Ferret architecte départemental qui en a confié l’exécution à M. Prost, prix de Rome, pour la figure et à MM. Luppi de Lyon et Doudeau, de Bourg pour les attributs de toute sculpture ornementale. C’est M. Duboisset, entrepreneur à Viriat qui a exécuté les travaux de gros oeuvre et la pierre de taille. Les grilles en fer forgé ont été transformées et construites par MM.Bouvet-Noblet de Bourg.

Le dimanche 14 avril 1912:

" précédée de la musique militaire, une foule nombreuse va se recueillir sur la tombe du sénateur. Le cortège officiel constitué de très nombreuses personnalités se rend ensuite devant le monument où de nombreux discours rendent hommage au dévouement de M. Pochon. Des sapins des chars de verdure ont été ramenés de Treffort. Les dames ont confectionné des guirlandes de fleurs. Le village est pavoisé aux trois couleurs de la République.

La fête foraine bat son plein pour les villageois : attractions, concert de la fanfare de Coligny, retraite aux flambeaux, feu d’artifice et grand bal pour tous".

Voir l'image en grand

Le Monument aux Morts

Erigé en 1919 à la mémoire des vaillants soldats de la commune, il est situé devant l’église face à la Grande rue.
Il fut plusieurs fois restauré.
L’ensemble est entouré d’un escalier double en pierre avec balustrade qui relie la place de l’église et la Grande rue.

Voir l'image en grand

1914-1918

À NOS GLORIEUX SOLDATS

CEUX QUI PIEUSEMENT SONT MORTS POUR LA PATRIE
ONT DROIT QU'À LEUR CERCUEIL LA FOULE VIENNE ET PRIE
QU'ILS REPOSENT EN PAIX

[Victor Hugo]

Voir l'image en grand

L'église

Pose de la 1ère pierre le 1er mars 1858.
Bénédiction de la 1ère pierre le 1er juin 1858, jour de la fête paroissiale de Ste Urbaine
La 1ère messe fut célébrée le 8 décembre 1859 par le curé de Coligny bien que les travaux n'étaient pas terminés.
La Consécration a eu lieu le 3 septembre 1861 par Monseigneur Langelerie, Evêque de Belley.


 Elle est de style néo-gothique.
 Installation de la 1ère horloge à manivelles en 1863, remplacée en 1941 puis électrifiée en 1967.
 Rénovation complète de l’horloge et de la sonnerie des cloches en 1982.
 Importants travaux de restauration en 1988 : réfection de la toiture en ardoise, restauration et protection des vitraux et peintures intérieures.

Les reliques de Ste Urbaine sont entreposées dans une chapelle latérale qui porte son nom :

" Le 2 juin 1914, Marboz fête Sainte Urbaine. L’église richement décorée a pris un air de fête. Le clergé, les élus, les paroissiens du village et des paroisses environnantes assistent très nombreux aux messes, à la procession et à la vénération des reliques de la sainte patronne. Pendant très longtemps, chaque année, le premier mardi de juin la sainte fut vénérée à Marboz. Urbaine, jeune fille originaire de Rome, ayant vécu vers le IIème siècle, témoigne de sa foi jusqu’au martyre. Elle est ensevelie dans le cimetière des catacombes de Sainte Agnès. Le Père Chossat, natif de Marboz et en poste à Rome, obtient du pape Grègoire XVI le transfert des reliques de la sainte dans l’église de son village natal ".

Voir l'image en grand
Médiathèque de Marboz

En juin 1842, la ville de Bourg, au couvent des religieuses de St Joseph, rend hommage au corps qui est ensuite conduit dans la chapelle des Couhardes à Marboz. Le matin du 7 juin 1842, le corps est transporté près de la Croix des Potences, sur un trône d’honneur sous une voûte de fleurs et de guirlandes. Les reliques sont alors portées en procession jusqu’à l’église. Plus de cent prêtres, plus de 8 000 personnes suivent cette procession. La vénération des reliques est faite aux vêpres par le clergé et les fidèles.

 

Médiathèque de Marboz

 Retrouvez d'autres informations sur le site suivant:

https://cloches74.com/2015/09/20/marboz-eglise/

 

 

La Chapelle des Couhardes

Construite en septembre 1632 par Jean De Paroy.
En 1840, Monsieur Montluzin rachète la chapelle et la fait reconstruire.
En 1842, les reliques de Ste Urbaine y séjournent lors de leur transfert de Rome à Marboz.
En 1896, elle est léguée à la famille Du Marché qui en est toujours propriétaire à ce jour.

 

Voir l'image en grand
Voir l'image en grand
Mairie de Marboz

D'autres informations...

Retrouvez des informations, dans l'ouvrage pré-inventaire  " Richesses Touristiques et Archéologiques du canton de Coligny

  • Patrimoine Pays de l'Ain - Les Amis de Coligny Sommaire : - Présentation du canton de Coligny - Coligny - Beaupont - Bény - Domsure - Marboz - Pirajoux - Salavre - Verjon - Villemotier 352 pages Décembre 2003

https://patrimoine-des-pays-de-l-ain.fr/publier/732-richesses-touristiques-et-archeologiques-du-canton-de-coligny

  • Origine des noms des hameaux de Louis Méhier, auteur de travaux sur le patois et sur les noms de lieu de sa commune de Lhuis. Il a travaillé également sur les hameaux de Marboz. Source Joanny Poncin.

Origine des noms de hameaux marboziens.

  • Origine du nom MARBOZ : les opinions diffèrent sur l’étymologie du nom de la commune (Marbeu en patois).

Marboz (Marboscum, Marbosco, Topographie de la France n° 648 par Auguste Vincent) signifierait "mauvais bois".
Le plus souvent, on fait dériver le nom de deux mots accolés : mare et bois. Un hameau est encore appelé "Marais"

 Dans les plus vieux documents on trouve les termes suivants :
 Marbosium en 974
 Marbo en 1186
 Marbos en 1250
 Perrochio de Marbo en 1272
 Prior de Marbosio en 1325
 Marboz depuis 1441
(Source : Richesses touristiques et archéologiques du canton de Coligny - décembre 2003)

MARBOZ était un village déjà mentionné à l’époque féodale, en 974. La commune a pendant longtemps été disputée par la Bourgogne et la Savoie. Elle appartient à la Savoie jusqu’en 1601, date à laquelle la Commune devint définitivement française. Des vestiges de châteaux et maisons-fortes subsistent de l’époque du Moyen-Age.